Aéroport d’Ivato: les visites d’inspection se succèdent

Après la descente du contrôleur général de police Herilala Rakotoarimanana, ministre de la Sécurité publique, à l’aéroport d’Ivato récemment, pour rappeler à l’ordre les agents de la Police aux frontières (Paf), tout en annonçant des sanctions et des enquêtes à l’encontre des éléments corrompus, d’autres membres du gouvernement, lui ont emboité le pas.

Depuis quelques jours, des témoignages et des plaintes des voyageurs inondent les réseaux sociaux, dénonçant des
comportements abusifs des agents la douane et de la Police aux frontières, à l’aéroport international Ivato. Le ministre de la Sécurité publique, le contrôleur général de police Herilala Ra­kotoarimanana, a été le premier à réagir, en se déplaçant à Ivato. Il n’y est pas allé avec le dos de la cuillère, pour annoncer des poursuites et des sanctions à l’encontre des agents corrompus et véreux.
Quelques jours après ce rappel à l’ordre, une délégation dirigée par la ministre de l’Économie et des finances, Rindra Hasimbelo Ra­barinirinarison, accompagnée du directeur général des Douanes, Ernest Lain­kana Zafivanona ainsi que de représentants des organes anti-corruption dont le Bu­reau Indé­pendant Anti-corruption (Bianco), a effectué une visite d’inspection, hier à l’aéroport d’Antananarivo. Une occasion de rappeler les consignes de bonne conduite des agents tenus à un comportement irréprochable dans l’exercice de leurs fonctions.
Lors de cette descente, la ministre a également annoncé que «de nouvelles mesures vont être prises afin d’améliorer les procédures et de mieux informer les voyageurs de leurs droits et devoirs. L’objectif est de restaurer la confiance des usagers envers les douaniers, conformément aux consignes données par le président de la République».
De son côté, le DG de la Douane, Ernest Zafivanona, a réitéré l’importance du respect des procédures et de l’éthique professionnelle. Dans un communiqué, la douane a aussi rappelé que des recours existent pour signaler les abus, notamment via un numéro vert 360, disponible 24 h/7j, et une adresse email.
Pour rappel, les voyageurs se plaignent que «leurs affaires sont saisies sans justificatif, des bagages fouillés de fond en comble et certains agents sans scrupule demandent un pot de vin».

Arh/Luc A

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