Suite à la participation de Madagascar à la Cop 27 en novembre 2022, un partenariat s’est développé entre la Grande île et le comité stratégique du programme «Global Risk Modelling Alliance (GRMA)», grâce à l’initiative de la Cellule de prévention et d’appui à la gestion des urgences (CPGU) de la Primature.
Ce programme est placé sous l’égide de l’«Insu resilience solution fund (ISF)» et géré par Frankfurt School of Finance and Management. L’objectif est de fournir des opportunités en matière d’analyse et de modélisation des risques afin de permettre aux pays appuyés par le GRMA d’accéder à des mécanismes d’assurances sur les risques climatiques.
Compte tenu des acquis et des lacunes en termes d’analyse des risques à Madagascar, cinq activités jugées prioritaires ont été présentées au GRMA. Trois d’entre elles seront mises en œuvre dans une première phase et les deux autres attendront la deuxième phase.
Dans cette optique, un atelier de deux jours s’est tenu depuis hier à l’hôtel Radisson Blu Ambodivona, afin de discuter des propositions techniques et des détails des tâches prévues pour la réalisation des activités de la première phase. Il s’agit de la modélisation des impacts macroéconomiques des chocs climatiques et de l’appui à l’élaboration du Plan de prospérité climatique de Madagascar, de l’élaboration du profil des risques multi-aléas plus performant en tenant compte du profil des risques déjà disponibles et des autres aléas majeurs, à l’exemple de la tempête de sable rouge dans le Sud ou de l’invasion acridienne, ainsi que de la mise en place d’une base de données unique pour mieux gérer et exploiter les données sur les aléas, les expositions, les capacités, la vulnérabilité, les dommages et pertes.
Quant aux deux activités de la seconde phase, elles porteront sur la simulation du risque d’inondation lié aux activités cycloniques ou aux intempéries ainsi que sur la modélisation des déplacements internes liés aux impacts des risques naturels et anthropogéniques.
Sera R.
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