Décès d’un candidat à Morondava: la Ceni explique la procédure à suivre

Un incident tragique a endeuillé la campagne électorale dans le district de Morondava. Mamy Meryson Claver, candidat de la plateforme Firaisankina, est décédé subitement lundi à l’âge de 52 ans, alors qu’il était en plein meeting électoral. Face à cette situation exceptionnelle, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) tient à préciser la procédure à suivre.

«Malgré le décès d’un candidat en cours de campagne, la course électorale se poursuit dans la circonscription concernée», a expliqué le rapporteur général de la Ceni, Soava Andria­marotafika.
Dans ce cas, le candidat suppléant en seconde position sur la liste prend la relève et remonte à la première place. La plateforme Firai­sankina devra toutefois compléter sa liste en ajoutant un nouveau nom (4e position), conformément à la réglementation en vigueur. «Ils nous ont déjà contacté pour demander ce qu’il fallait faire», a précisé le haut responsable de la Ceni.
S’agissant des bulletins de vote, qui comportent le nom du défunt candidat, aucun changement ne sera effectué. Ce qui est écrit reste écrit. La nouvelle tête de liste devra convaincre les électeurs, lors des derniers jours de propagande.
Pour information, le décès subit de Mamy Mery­son Claver serait dû à un accident vasculaire cérébral et un problème de glycémie, selon les constats médicaux. Malgré une évacuation d’urgence, il n’a pas survécu après avoir été admis à l’hôpital manarapenitra de Morondava. Il était président de l’association caritative Tialongo de son vivant.
La Ceni a par ailleurs rappelé la conduite à tenir en cas d’arrestation d’un candidat pendant la campagne, comme ce fut le cas lors des législatives de 2019 pour Ludovic Raveloson alias Leva. Sauf condamnation, le candidat arrêté reste en lice, le suivant sur la liste prenant le relais. A rappeler que Leva qui s’était présenté en tant qu’indépendant dans le district de Morondava, était condamné à trois ans de prison ferme, une peine assortie d’une amende de trois millions d’ariary. Il a été remplacé par son épouse Yvonne Razafindrazalia.

F.M