Week-end d’effervescence dans les villes, rues, quartiers et tout le pays. On dirait une fête avant les fêtes. Vraiment la campagne pour les législatives atteint la dernière ligne droite, apportant avec elle une ambiance électorale bruyante. Les tapageurs propagandistes ont profité surtout de la journée du dimanche où la circulation n’est pas dense, pour faire le tour de la ville à plusieurs reprises, à grand renfort de musique plein les oreilles. Les candidats et leurs équipes jettent leur dernière force dans cette rude bataille électorale. Et l’optimisme est de mise face à des adversaires à ne pas prendre à la légère qui croient aussi en leur victoire.
Ce 29 mai, après avoir battu la campagne durant plusieurs semaines, les candidats laisseront la scène politique aux électeurs, le temps d’une journée. Ce mercredi sur tout le territoire, la voix du peuple se fera réellement entendre. C’est le moment tant redouté par beaucoup de politiciens en l’occurrence, les candidats. Leur carrière et avenir politique sont en jeu, entre les mains des électeurs. Et ce dont ils ont peur, c’est le verdict des urnes car forcément il y aura, des gagnants et des perdants.
Au stade actuel des choses, le choix de nombreux électeurs est déjà fait. D’ailleurs, on s’attend à une affluence massive des votants, loin du faible taux de participation lors de la présidentielle de 2018. On a comme l’impression que les partisans de l’opposition tout comme ceux du régime, attendent ce rendez-vous aux urnes avec impatience. Pour dire que le suspense sera à son comble dans les bureaux de vote et dans les Quartiers généraux des candidats durant la soirée du mercredi. Autant dire que le sort de certains candidats est déjà scellé. Certes, chaque voix compte et le dernier mot revient aux électeurs qui n’auront plus qu’à cocher un seul bon numéro.
Andry R.
French