Après quelques semaines de frénésie due aux différentes manifestations inséparables à toute campagne électorale dans le pays, les dés sont jetés. Il ne reste plus qu’à attendre le verdict des urnes demain pour savoir qui, parmi les nombreux candidats, auront l’insigne honneur de siéger à l’Assemblée nationale. Il appartient maintenant aux électeurs de choisir qui les représenteront au niveau de cette institution.
Bien évidemment, chaque candidat a ses motivations personnelles qui l’ont poussé à se présenter à ces législatives. Et forcément, il ne faut pas être dupe, ce n’est pas toujours ce qui a été déclaré officiellement tout comme il ne faut pas s’attendre à ce que l’heureux élu réalise au bout de son mandat tout ce qu’il a promis de faire. Promettre est une chose et le réaliser effectivement en est une autre.
Les législatives sont une élection de proximité et en tant que tel, les électeurs doivent bien connaître les candidats car, en principe, ils côtoient ces derniers quotidiennement. Et il est certain, ce n’est pas d’aujourd’hui que date cette ambition de se présenter aux législatives. Les candidats se sont assurément préparés depuis des mois, voire des années pour faire face à cette échéance.
Il importe donc de savoir bien choisir pour ne pas avoir à le regretter plus tard. Pour cela, il faut savoir qui le mieux est susceptible de répondre aux aspirations de la communauté. Il faut reconnaître que, des fois, il est difficile de faire
un choix, notamment quand tous les candidats promettent monts et merveilles. Et on ne peut pas laisser le hasard dicter ce choix.
Toutefois, il y a toujours quelques indices qui permettent de différencier les candidats telles que des propositions qui se fondent sur des choses réalisables, le comportement vis-à-vis de la société, le niveau d’implication à l’intérieur de la vie communautaire… Ce sont autant de repères qui permettent de séparer le bon grain de l’ivraie et donc de faire le bon choix.
Et quand les résultats seront connus, il ne s’agit pour le camp qui a su se démarquer de crier à la victoire. Effectivement, il ne faut pas se tromper. C’est seulement après l’élection que commencent les véritables responsabilités de celui qui est élu. En sus de voter les lois et d’avoir un œil sur les actions de l’exécutif, il aura également la lourde tâche de défendre les intérêts de sa circonscription à tous les niveaux de l’administration.
Et c’est à partir de ce qu’il a fait par rapport à ce à quoi on l’a élu qu’on le jugera. Toutefois, il arrive que certains élus ne savent même pas quels sont leurs devoirs et responsabilités. Les cas ne sont pas rares. En fin de compte, ceux-là ne méritent pas d’être considérés comme étant de véritables représentants du peuple dignes de ce nom.
Aimé Andrianina
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