Clap de fin. Après plusieurs jours de tam-tam, la campagne électorale arrive à terme. Fini les embouteillages causés par les carnavals et les hymnes en faveur des candidats à la radio à chaque minute. L’heure n’est pas encore au bilan puisqu’il reste encore à voter. Toujours est-il qu’une grande partie du chemin vient d’être accomplie. Il ne reste plus que l’épreuve des urnes proprement dite. Chaque candidat a pu donner, selon les moyens dont ils disposent, les meilleurs d’eux-mêmes. Chacun a disposé de laps de temps pour convaincre sur les tenants et aboutissants de leur programme, du moins pour ceux qui en ont. Pour ceux qui n’en disposent pas, ils ont eu quand même leur moment. Reste à savoir maintenant jusqu’où les électeurs peuvent les suivre.
Il appartient, en effet, désormais aux électeurs de rendre leur verdict dans les urnes. On ne tardera d’ailleurs plus à savoir de quoi il s’agit à partir de demain, dans la soirée. On verra à partir des résultats si la venue en masse des foules de partisans durant les spectacles et les meetings comptent vraiment. Il est en effet des localités où chaque passage des différents candidats fait carton plein, notamment lorsque les animateurs prennent particulièrement à cœur leur responsabilité dans la mobilisation de la population.
Sans rancune. Espérons seulement que les invectives et les attaques, souvent personnelles, ne laissent pas trop de traces à l’avenir, principalement dans les localités où les animosités entre les partisans des candidats ont atteint le summum. Et pourtant il n’y aura qu’un seul vainqueur, sauf pour les circonscriptions où il existe deux sièges. Là encore, les sièges à pourvoir ne sont pas forcément départagés entre les challengers en raison du mode de scrutin. Ce qui est sûr, c’est que seuls les résultats des urnes comptent. Et pour cela, il ne reste plus que quarante-huit heures avant le verdict. Que le meilleur gagne !
Rakoto
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