Les résultats provisoires des élections législatives annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), ont suscité des réactions mitigées chez les candidats, aussi bien de l’opposition que du régime actuel.
Certains, comme d’anciens ministres membres de la plateforme Irmar, n’ont pas tardé à remercier leurs partisans et les électeurs pour leur confiance. C’est le cas pour Marie Michelle Sahondrarimalala et Lalatiana Rakotondrazafy. D’autres candidats bien placés comme Désiré Rafidimanana dans le district de Tanà 4 de la capitale ou l’ex-ministre Haingo Nambinina Fomendraza à Ambositra, ont également salué la mobilisation de leurs équipes.
Des irrégularités
Mais des candidats s’insurgent également contre les irrégularités constatées, à l’image de la candidate de l’Irmar Lalatiana Rakotondrazafy dans le district de Faratsiho. Elle a menacé de déposer des recours auprès de la Ceni et de la Haute cour constitutionnelle.
Dans ce registre, certains ont crié à la fraude comme le député sortant Paul Bert Rahasimanana du district 4 de la capitale. Il a annoncé que ses avocats allaient saisir les instances compétentes. A noter qu’il accuse son adversaire issu de la plateforme Irmar. Et d’après lui, il dispose de preuves suffisantes à l’appui.
L’ancien ministre Augustin Andriamananoro, candidat au district 1 de Tana-ville, a lui aussi pointé du doigt des irrégularités, entre autres, la fermeture prématurée de bureaux de vote, par exemple dans le quartier d’Anatihazo Isotry.
Par contre, certains candidats ne réagissent pas et ne font aucune déclaration tandis que d’autres ont fêté leur victoire supposée, à l’image du journaliste indépendant Gascar Fenosoa qui s’est autoproclamé vainqueur face aux grands partis le soir même du jour J.
F.M
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