Vers un bras de fer électoral ?

Les urnes sont sur le point de rendre leur verdict, difficile à digérer pour les perdants. Mais comme à l’accoutumée, plus les résultats affluent, plus les tensions montent et les contestations se font entendre. Même si c’est une défaite logique, certains candidats refusent de l’accepter au point de contester les résultats. Dans ce cas, le 14e principe de la démocratie qu’est l’acceptation des résultats des élections, n’aurait plus son sens.
Les voix des plateformes de l’opposition s’élèvent au moment où la majorité présidentielle de la plateforme Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina (Irmar), fait la différence dans les urnes. A cette allure, la majorité absolue au sein de l’Assemblée natiionale, sera vraiment à portée des voix pour les députés du régime. Les candidats Irmar fortement représentés dans tous les districts de la Grande île, sont sortis du lot dans leurs circonscriptions respectives.
En un mot, renverser la vapeur à l’Assemblée nationale reste une illusion pour les oppositions qui dans un cas pareil, utilisent comme excuse les soupçons de fraude, les anomalies et les irrégularités, pour expliquer leur déconvenue dans les urnes. Pour les Firaisankina et Kolektifan’ny malagasy, il faut se rendre à l’évidence au lieu de chercher les petites bêtes dans le but de fomenter des conflits électoraux. Pis encore proférer des propos haineux et appeler à la déstabilisation générale sur les réseaux sociaux.
Dans le district d’Ambatofinandrahana par exemple, les partisans de l’ancienne présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa ont manifesté dans la rue, s’autoproclamant vainqueurs avant même la proclamation officielle des résultats. Sans attendre, les décisions des instances électorales à partir des recours déposés, l’opposition semble déjà déterminée à contester les résultats.

Rakoto

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