Résultats des législatives: l’Irmar s’en remet à la décision de la Ceni et la HCC

Alors que l’opposition demande la confrontation des procès-verbaux et multiplie les recours, la plateforme présidentielle, Irmar, s’en remet à la sagesse de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et de la Haute cour constitutionnelle (HCC).

D’un côté comme de l’autre, des voix s’élèvent pour dénoncer des anomalies durant les législatives du 29 mai, voire même des cas de fraudes. «Plusieurs choses se sont passées durant ces élections, mais nous avons décidé de nous taire. Malheureu­sement, certains profitent de notre silence et nous sommes ici pour constater ce qui se passe », ont indiqué les candidats de l’Irmar, hier à Alarobia.
Ces derniers se sont rués vers la Ceni, pour déposer leur demande de confrontation et avoir quelques explications de la part de l’organe électoral. Les candidats estiment que contrairement aux informations véhiculées par les opposants, ce sont eux qui ont commis des infractions.
« Pour l’instant, personne ne peut se prononcer étant donné qu’il ne s’agit encore que des résultats provisoires ». «Tant que les 100% des bu­reaux de vote ne sont pas traités, personne ne peut se déclarer vainqueur», a indiqué le candidat Naivo Rahol­dina. Il appelle alors à la vigilance face aux publications des résultats, selon la convenance de chacun.

Modèle
Dans ce tumulte des urnes, les candidats de l’Irmar se tournent vers les institutions organisatrices. «Madagascar figure parmi les pays modèles en matière de gestion électorale sous l’égide des institutions indépendantes, mais certains tentent de créer des troubles pour mettre en péril cette image», a indiqué pour sa part le candidat Augustin Andriamananoro qui ne met pas en doute la transparence du processus électoral, que ce soit du côté de la Ceni ou de la HCC.
« Si certains ne sont pas satisfaits des résultats actuels, ils peuvent toujours déposer leurs requêtes à la HCC. De notre côté, nous attendrons les résultats dans le calme », a-t-il poursuivi.
Selon l’Irmar, ces deux institutions ont déjà démontré leur volonté de tenir des élections démocratiques.
« Je me suis récemment entretenu avec les observateurs de l’Union africaine et ces derniers ont salué le comportement de tous les candidats », a fait savoir Augustin Andriama­nanoro. « Nous n’avons entendu aucune plainte concernant l’interdiction d’un candidat de faire campagne et encore moins son interdiction d’accès aux médias publics », a-t-il expliqué et qui s’est dit satisfait du déroulement des élections.

T.N

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