En marge de la visite présidentielle en Corée du Sud, la ministre du Travail, de l’emploi et de la fonction publique (MTEFop), Hanitra Fitiavana Razakaboana a rencontré le vice-ministre coréen en charge du Travail. Les discussions ont été axées sur l’éligibilité de Madagascar pour l’envoi de travailleurs en Corée du Sud.
La migration professionnelle vers la Corée du Sud, partait sous les meilleurs auspices. Pour mener à bien ce projet, le MTEFoP, « s’est muni des documents et autres éléments de langage nécessaires pour s’assurer de l’éligibilité de Madagascar et satisfaire à divers critères imposés par la Corée du Sud, pour les candidats à la migration professionnelle », a indiqué le communiqué du ministère.
La ministre a mis en avant les points forts de Madagascar qui est un « pourvoyeur de main d’œuvre diversifiée dans les pays étrangers », a-t-elle fait savoir. Avec des travailleurs, jeunes, dynamiques et flexibles, le MTEFop estime que les travailleurs malgaches répondent aux critères et exigences dans les domaines d’activités qui intéressent la Corée du Sud. Il s’agit notamment des secteurs de
l’agriculture, de l’hôtellerie, le tourisme, des petites et moyennes entreprises, des bâtiments et travaux publics, la pêche et des services de nettoyage.
Pour ce faire, le ministère prévoit un recrutement à travers un système public délivrant un permis de travail. Celui-ci est d’ailleurs déjà en place auprès du Service d’agrément et de suivi des travailleurs migrants.
Néanmoins, l’éligibilité de Madagascar repose également sur d’autres critères,
à savoir l’existence d’une structure ou d’un centre de formation de la langue coréenne, pour faciliter l’insertion linguistique et culturelle des candidats. En parallèle, les autorités coréennes exigent également que les pays candidats disposent de structures et infrastructures spécialisées dans le domaine de la médecine du travail.
T.N
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