« Nos âmes éternelles »: Face au deuil, Paule Sophie trouve refuge dans l’écriture

Le nouveau livre de Paule Sophie fraîchement intitulé
« Nos âmes éternelles » évoque avec émotions la perte d’un être cher et les étapes du deuil.
Pour l’auteure, ce témoignage poignant de 236 pages composées de 14 chapitres, était au commencement un journal intime pour évacuer les maux et les mots, après la disparition de son père, emporté par le cancer.
« Si ces écrits ont eu initialement un effet libérateur à toutes négativités qu’il me fallait évacuer, j’ai appris dans les temps qui suivent, à voir au-delà des souffrances pour vouloir en faire quelque chose de bien en concédant au partage d’une expérience transcendantale qui a tout changé. C’est inévitablement un moment de déclic ou j’avais à choisir de laisser ces vêtements usés dans mes parts d’ombres, à celui de se revêtir d’une nouvelle part de lumière au sens que tout cela prendrait dorénavant, une fois qu’il m’a été donnée de comprendre le sens de la mort », avoue Paule Sophie.
Ecrire ce livre constitue également une manière d’accompagner d’autres personnes qui traversent une période de deuil. « Faire comprendre a tout à chacun, que les épreuves de la vie que les combats les plus difficiles relèvent non seulement d’un sens, mais aussi une humble prise de conscience de nos capacités humaines limitées quand on se réfère à nos seules consciences d’ego, alors que nous appartenons vraisemblablement à un grand Tout et que nous y sommes Un », a-t-elle argumenté.
Née de parents d’origine Sino-malgache, Paule Sophie est aussi mère de deux enfants. Elle voue un intérêt particulier pour la lecture et la littérature depuis sa prime jeunesse. Pour assouvir sa passion, elle commence à écrire des recueils de poèmes dans son adolescence.
« Nos âmes éternelles » constitue le premier tome d’une trilogie, qui relate les « différents évènements de l’histoire d’une vie que je tiens à partager en toute authenticité quand cela m’a apporté la grâce de Dieu dans l’abondance de ses bénédictions quand on veut bien le voir ainsi », conclut-elle.

Joachin Michaël

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