Madagascar et les Comores: deux acteurs-clés de la biodiversité dans l’océan Indien

« Aujourd’hui, huit pays séquestrent plus de carbone qu’ils n’en émettent. Madagascar et les Comores en font partie », a soulevé, hier, le ministre malgache de l’Environnement et du développement durable, Max Fontaine, en marge de la conférence à mi-parcours du programme Varuna.

Le programme Varuna, piloté par Expertise Fran­ce et financé par l’Agence française de développement (AFD), vise à en­rayer l’érosion de la biodiversité dans le sud-ouest de l’océan Indien, une région soumise à de multiples pressions.
Organisée hier et ce jour au Radisson Blu Antananari­vo, la conférence a rassemblé tous les acteurs et partenaires du programme dans l’océan Indien. Une occasion pour chacun de présenter ses réalisations et ambitions à mi-parcours de la phase 2022-2026. Cette réunion d’envergure a été honorée par la présence des ministres de l’Agricultu­re, de la pêche, de l’environnement, du Tourisme et de l’artisanat, porte-parole du gouvernement de l’Union des Comores ainsi que du ministre de l’Agriculture, du changement climatique et de l’environnement des Seychelles. La conférence a également été honorée par la présence de ministres de l’Union des Co­mores et des Seychelles, soulignant l’importance régionale de cette initiative.

Actions régionales
Varuna s’articule autour de trois axes. Le premier consiste à structurer des réseaux d’acteurs régionaux pour coordonner les efforts de préservation de la biodiversité. Le deuxième soutient l’intégration des enjeux de la transition écologique auprès des acteurs économiques. Et le troisième axe encourage la contribution de la recherche au dialogue Science-Société sur la biodiversité.
Chaque axe comprend plusieurs projets menés par divers partenaires régionaux, tous unis autour d’un objectif commun : préserver la biodiversité pour le bien des populations locales.
Le ministre Max Fontaine a insisté que « nous faisons partie de la solution et devons être valorisés en tant que tels, non pas comme des pays victimes, mais comme des acteurs clés dans la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité ». Lui d’ajouter que cette rencontre marque le début d’une collaboration renforcée entre les îles de l’océan Indien, d’une voix unie sur la scène mondiale en matière de biodiversité.

Arh.

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