Corruption et trafic d’espèces sauvages: BNI Madagascar s’engage dans la lutte

Malgré deux décennies d’efforts internationaux, le trafic d’espèces sauvages persiste, posant un enjeu vital pour des pays comme Madagascar, dont la biodiversité exceptionnelle est reconnue comme l’une des plus vulnérables au monde.
Dans ce contexte, BNI Madagascar a signé hier, dans ses locaux à Analakely Antananarivo, une lettre d’engagement publique dans le cadre du projet «Lutte contre la corruption et le trafic d’espèces sauvages». Initié par l’ONG Traffic et le Service de renseignement financier de Madagascar (Samifin), avec le soutien de l’USAID, ce projet vise à combattre le commerce illégal de la faune et de la flore.
A cette occasion, le directeur général de BNI Madagascar, Alexandre Mey, a déclaré que «Cette initiative s’inscrit dans un contexte global marqué par une prise de conscience croissante de l’urgence de protéger la biodiversité et de combattre les trafics illégaux qui la fragilisent».
Selon un rapport de l’Interpol et du Programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP) publié en 2016, «le commerce illégal des espèces sauvages (CIES) représente entre 7 et 23 milliards de dollars par an dans le monde».
BNI Madagascar s’engage ainsi à «promouvoir une tolérance zéro face au commerce illégal d’espèces sauvages renforcer les capacités de détection et de signalement des opérations suspectes collaborer avec les autorités et organisations de conservation, à participer à des campagnes de sensibilisation et à évaluer régulièrement l’efficacité de ses actions».

Arh.

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