Nouvelle saisie importante de bébés tortues. Il est finalement à demander si ces espèces endémiques du Sud-ouest de la Grande île ne seraient pas sur le point de disparaître à jamais. Quoi qu’il en soit, les responsables travaillent d’arrache-pied pour mettre un terme à ces trafics d’animaux protégés.
Une dizaine de jours après la saisie aux Comores de 400 bébés tortues prêts à être envoyés en Tanzanie, puis 147 à Toliara, prévus d’être acheminés vers la capitale, une nouvelle découverte a eu lieu dans le district d’Avaradrano, région Analamanga, samedi vers 3h30. Les éléments de la brigade de gendarmerie de Sabotsy-Namehana, ont découvert au bord de la route au lieudit Vavafolo, à Iadidiana Sabotsy-Namehana, 342 bébés tortues au cours d’une patrouille.
La présence d’un sachet abandonné sur les lieux a intrigué des gendarmes. Pour en avoir le cœur net, ils ont ouvert l’emballage et voilà que les centaines de reptiles y ont été retrouvés. Les gendarmes ont immédiatement ratissé les environs au peigne fin, sans avoir trouvé qui que ce soit qui pourrait être celui ayant abandonné ces animaux. Ils ont alors emmené les tortues au poste et en ont informé la direction générale des forêts auprès du ministère de l’Environnement et du développement durable, à Nanisana. L’objectif est de l’inviter à prendre en charge ces animaux. La recherche des responsables de ce trafic, se poursuit.
Jusque-là, les trafiquants ne se laissent pas intimider par les arrestations et les saisies menées par les forces de l’ordre. Ils trouvent toujours les moyens de tromper la vigilance des autorités. Ils ne se rendent pourtant pas compte que ces trafics qu’ils entreprennent sont les premières causes de la pauvreté du pays. Ils laissent un Madagascar dépourvu de richesses naturelles à leur propre progéniture.
Lova R.
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