La session de formation pour dix entraîneurs malgaches de niveau 1 en badminton s’est achevée hier. La cérémonie de remise des certificats s’est tenue au siège du Comité olympique malgache (Com) à Ivandry, marquant la fin de cet événement formateur. L’expert international dépêché pour la formation, Bernadin Bokpe, a souligné l’importance de cette initiative.
«Ces entraîneurs, diplômés ou non, possèdent désormais un savoir-faire international pour coacher les athlètes. Ils sont attendus pour dénicher des talents parmi les jeunes, dans les rues et les écoles, et les intégrer dans les clubs. L’objectif est de préparer ces jeunes à représenter Madagascar dans diverses compétitions régionales, continentales et mondiales. Madagascar regorge de talents, il est donc crucial que les entraîneurs soient proactifs pour permettre à ces enfants de s’épanouir grâce au badminton », a-t-il déclaré.
Durant dix jours au gymnase d’Ankorondrano, Bernardin Bokpe a enseigné aux entraîneurs comment planifier et organiser des séances d’entraînement efficaces. Il espère que ces compétences seront appliquées pour favoriser le développement du badminton malgache. « Le sport exige une pratique constante pour progresser. L’expérimentation et l’application des connaissances acquises constituent la base solide nécessaire pour gravir les échelons », a-t-il ajouté.
Perspectives d’avenir
A terme, le badminton malgache peut aspirer à former des entraîneurs de niveau 2, spécialisés dans la préparation des joueurs d’élite nationaux et internationaux. « Le niveau 2 concerne principalement l’élaboration de programmes annuels pour des athlètes capables de concourir à un haut niveau mondial », informe Bokpe.
Un des dix nouveaux entraîneurs aura bientôt l’opportunité de passer au niveau suivant. « Chaque pays présentera un candidat qualifié, basé sur le mérite et l’application des compétences du niveau 1. Après le niveau 2, les entraîneurs peuvent viser le niveau 3, plus théorique et universitaire. Un quatrième niveau est envisagé mais n’est pas encore établi », conclut-il.
Naisa