Assemblée nationale: les députés se préparent à partir

Plus qu’une dizaine de jours, avant que l’échéance n’arrive à terme pour les actuels parlementaires. Contre vents et marées, la session parlementaire se poursuit, malgré le sous nombre des députés. Visiblement, les séances n’intéressent plus les élus qui devront plier bagages d’ici le 1er juillet.
Les séances parlementaires se suivent et se ressemblent à l’Assemblée nationale. Les députés ne sont plus enthousiastes pour y participer, à quelques jours de la fin de leur mandat. D’ailleurs, ce manque d’enthousiasme a déjà été constaté depuis quelques temps lorsque les députés ont brillé par leur absence durant les précédentes sessions.
Il est vrai que le dernier ordre du jour n’est plus constitué que de ratifications de prêts et quelques travaux de commissions, mais cela apparait comme ne concernant pas tous les députés. A titre d’exemples, les députés auront à adopter la ratification de l’accord de prêt relatif au financement du projet Talaky Be ou celui du Projet d’autonomisation et de résilience des filles en Afrique de l’Est (PI 79293) – East Africa Girls’Empowerment and Resilience Program (EAGER).
Mais voilà, les députés se préparent à quitter leur fonction après les cinq ans de mandat qui s’achèveront le 1er juillet. Les nouveaux élus devraient alors bientôt prendre leurs places, après l’annonce des résultats officiels par la Haute cour constitutionnelle (HCC). Une forte présence des élus sera alors attendue pour clôturer la session.

Alors que de nombreux députés se sont portés candidats aux élections du 29 mai pour un nouveau mandat, d’autres ont tout simplement décidé d’arrêter leur carrière en tant que parlementaire. Tel est le cas pour l’élue du IIIe arrondissement, Aina Rafenomanan­tsoa dit Anyah qui s’est abstenue de se présenter pour un troisième mandat. De leur côté, d’autres députés se sont présentés pour briguer un nouveau mandat, sans pour autant briller dans les scores selon les résultats provisoires de la Commis­sion électorale nationale in­dépendante (Ceni), à l’instar des ex-députés de l’Irmar qui se sont présentés sous d’autres couleurs, dont Bru­nel Razafitsiandraofa, Chris­tine Razanamahasoa ou en­core Paul Bert Rahasima­na­na dit Rossy.

T.N

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