Plus la date du 26 juin approche, plus la proclamation des résultats officiels et définitifs des élections législatives est imminente. Bien évidemment, pour les candidats déclarés provisoirement vainqueurs, qui ne sont pas visés par une plainte en contentieux électoral, il n’y a rien de quoi s’inquiéter, sauf un revirement inattendu. La fête de l’Indépendance sera belle. Un moment de réjouissance pour célébrer également la victoire aux élections. Pour eux, peu importe si la proclamation aura lieu avant ou après le 26 juin, c’est dans la poche. Le moment venu, ils feront leur entrée à l’Assemblée nationale, la place de la démocratie par excellence pour les représentants du peuple. Il y a de quoi à se pousser du col.
Quant aux autres candidats faisant l’objet d’un contentieux électoral auprès de la Haute cour constitutionnelle, autant dire qu’ils continuent à se ronger les sangs. Rien n’est encore gagné, mais tout n’est pas perdu. Leur sort est suspendu aux décisions des juges constitutionnels. Pour eux, la proclamation des résultats définitifs avant ou après le 26 juin, constitue un suspense insoutenable. La fête sera à coup sûr gâchée après une défaite cuisante.
En tout cas, chacun croit en sa victoire tant que le verdict de la HCC ne tombe pas. Mais, ce n’est plus le cas des candidats vaincus qui n’ont rien à espérer. Il ne reste plus qu’à faire le bilan car pour certains d’entre eux, la facture sera salée. Il faut attendre 4 ans avant de prendre la revanche.
Pour le moment, l’heure est la publication des résultats du Certificat d’études primaires élémentaire (CEPE) dans différentes Circonscriptions scolaires (Cisco), à travers le pays. Et les résultats se suivent, mais ne se ressemblent pas car d’ici, les députés seront également fixés sur leur sort.
Rakoto