Violence scolaire: un collège français pointé du doigt à Toliara

Un parent d’élève, du nom d’Alban Ratsira, a dénoncé devant la presse hier à l’hôtel Rose Ampefiloha, l’existence d’une violence scolaire commise par des enseignants et des membres de l’administration d’un collège français de Toliara. Deux de ses enfants, âgés respectivement de dix et de trois ans, figurent parmi les victimes.
« Depuis que nous avons alerté les responsables de ce collège, non seulement aucune mesure n’a été prise afin d’éradiquer cette violence, mais la situation empire de jour en jour », a déploré Alban Ratsira. Il a souligné que le harcèlement se poursuit, même si ces enfants obtiennent toujours de bonnes notes, leur écolage toujours
payé à temps et aucune mauvaise conduite ne leur a été reprochée.
Concrètement, le harcèlement se traduit entre autres par des exclusions lors de la distribution du livret de progrès et lors des sorties scolaires, bannissement des parents durant les portes ouvertes. Le pire est l’interdiction des parents à avoir accès au collège, même pour prendre l’enfant de trois ans à la sortie de l’école. Ces derniers doivent ainsi attendre leur progéniture à l’extérieur de l’établissement. « Au la moindre retard, les responsables n’hésitent pas à jeter dans la rue nos enfants avec la chaleur qui règne à Toliara », a indiqué Alban Ratsira.
Face à ce contexte, les parents ont porté l’affaire devant le tribunal de Toliara en février, « mais jusqu’ici, aucune solution concrète pour résoudre la situation n’est prise », a souligné Alban Ratsira. Il lance ainsi un appel auprès des responsables concernés, notamment ceux qui luttent pour les droits des enfants, afin de résoudre au plus vite cette situation, car les impacts sur les victimes commencent à prendre de l’ampleur.

Sera R.

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