Consommation; Appel à la vigilance et à la conformité des produits

Les consommateurs ont la liberté de choisir entre des produits alimentaires locaux et importés. Cependant, ces produits doivent toujours respecter des normes de santé strictes pour éviter tout risque pour les consommateurs. Le ministère de l’Industrialisation et du commerce (Mic) exhorte depuis quelque temps tous les acteurs du circuit de distribution à ne pas importer, produire, vendre ou consommer des produits périmés ou impropres à la consommation.

La disponibilité des produits demeure la préoccupation première des consommateurs malgaches, suivie de près par la qualité des produits qu’ils consomment. Mais s’impose également que les consommateurs puissent compter sur la disponibilité de produits de qualité, que ce soit chez les commerçants ou sur les marchés locaux. Tous les acteurs de la chaîne – producteurs, importateurs, vendeurs et consommateurs – ont la responsabilité de garantir que les marchandises mises en vente ne mettent pas en danger la santé publique.
Cette initiative a déjà montré des résultats positifs, mais elle doit être poursuivie à travers de nombreuses campagnes de sensibilisation, telles que celles menées par le Bureau des normes de Madagascar (BNM), une entité sous la tutelle du Mic. Selon Séraphin Razafimaha­faly, Directeur général du BNM, «les consommateurs doivent être attentifs à la qualité des produits, en vérifiant par exemple l’odeur, la couleur ou l’apparence des aliments. Les producteurs et importateurs ont aussi une grande responsabilité en fournissant des produits conformes aux normes locales et internationales».

Les fraudes persistent

Bien qu’il existe déjà des tests préalables pour la délivrance de certificats de con­sommation, les fraudes persistent. Tous les acteurs, y compris la société civile et les consommateurs eux-mêmes, doivent collaborer pour assurer le respect des normes. Les inspecteurs du commerce continuent d’examiner les marchandises sur le marché, et des mesures strictes seront prises contre ceux qui enfreignent les règles.

Vahinisoa Rasamoely Ranoelimanana, Secrétaire générale du MIC, a confirmé «la poursuite des inspections régulières qu’effectuent les contrôleurs et inspecteurs du commerce, y compris au sein des entreprises manufacturières souvent impliquées dans des pratiques frauduleuses». Le ministère a également mis en place un portail d’informations commerciales pour recevoir les plaintes des consommateurs, commerçants, et entreprises.
Un récent incident donne une idée des dangers qui pèsent sur les consommateurs. Pas plus tard que la semaine dernière, un vendeur de yaourts a été interpellé pour falsification des dates de péremption. Ce vendeur a modifié les dates sur des pots de yaourts périmé pour les revendre, selon les informations transmises par la direction de la Protec­tion des consommateurs (DPC) du MIC. L’affaire a été jugée le 24 juin devant le Tribunal de première instance d’An­tananarivo. La personne incriminée a été placée sous mandat de dépôt à Antani­mora.

Arh.

Partager sur: