Le temps passe tellement vite qu’on est déjà le 1er juillet, c’est-à-dire le début du deuxième semestre de l’année 2024. Ces six derniers mois n’étaient pas de tout repos dans la vie nationale, tant sur le plan politique ou économique, que social et culturel. L’on peut citer comme exemples le changement des membres de la Chambre basse, certes dominés par les pro-régime mais dont les représentants ont changé comme c’est le cas du député élu sous la bannière de l’IRD au sixième arrondissement de la capitale ou encore à Ambatofinandrahana. Il y a également le changement des tarifs de forfaits Internet dont les usagers attendent le retour à la « normale » après l’abrogation du décret fixant le prix minimum du gigaoctet à 0.95$. Ce qui a largement défrayé la chronique sur le plan social aurait été la série de trafics de tortues et autres espèces sauvages. Des trafiquants ont été arrêtés et des animaux et végétaux ont été saisis, mais d’autres entreprennent encore cette activité illicite. Sur le plan culturel, force est de noter la disparition d’imminentes personnalités dont Françoise Raison-Jourde, une historienne française ayant consacré presque la moitié de sa vie à la recherche et l’écriture de l’histoire de Madagascar.
Maintenant la deuxième moitié de l’année commence et avec elle, les épreuves pour l’obtention du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC). Ce deuxième examen officiel est un peu particulier dans la mesure où les candidats vont effectuer, pour la première fois de leur vie, des tests s’étalant sur quatre jours d’affilée. Il n’y a qu’à leur souhaiter bon courage dans cette entreprise qui va déterminer la suite de leur vie. Puis, trois jours après cet examen vont débuter les tests d’aptitude militaire qui se poursuivront jusqu’au mois d’octobre. Cela concernera les jeunes nés entre 1993 et 2005. Une autre étape à passer si l’on veut plus tard bénéficier de divers avantages en tant que citoyens malgaches, comme la possibilité de prendre part aux différents concours administratifs, l’obtention de passeport… Il y aura aussi l’examen du Baccalauréat, la porte d’entrée à l’université. Dans le passé, des anomalies ont été constatées comme le retard du début des épreuves obligeant les candidats à composer « dans le noir ». Croisons les doigts pour que de tels incidents ne se reproduisent plus jamais. Bref, il y aura encore du pain sur la planche durant cette deuxième moitié de l’année.
Rakoto