Un répit de courte durée. Après la présidentielle et les législatives, les acteurs politiques se tournent cette fois vers les communales. Selon le calendrier établi par l’organe chargé des scrutins, celles-ci se feront en début novembre. Ce qui signifie que les potentiels candidats devront être déjà prêts, car les dépôts de candidature se feront probablement vers fin août ou début septembre. Il ne reste plus donc qu’un mois pour peaufiner les derniers détails. Comme il s’agit d’une élection de proximité, les postulants sont d’ailleurs presque sur le terrain à l’heure actuelle pour tâter le pouls avant de se lancer dans la bataille. Et que ce soit pour les tenants du régime ou pour l’opposition, ce sera la bataille finale.
Après, il faudra attendre cinq ans pour demander de nouveau l’onction populaire. Justement, ce sera l’enjeu de la prochaine consultation populaire. Après avoir raté la coche de la présidentielle, les acteurs politiques au sein de l’opposition ont tenté de rattraper le coup durant les législatives. Effectivement, certains ont pu arriver à bon port, notamment dans la capitale et ses environs, tandis que d’autres n’ont pas su se relever. Une vingtaine d’élus de l’opposition siégeront donc à l’Assemblée nationale contre une majorité acquise en faveur du camp présidentiel. La prochaine étape concerne sûrement l’obtention des premiers magistrats dans les six chefs-lieux de province, notamment pour la capitale. Un baromètre politique pour certains partis qui aspirent à la magistrature ou pour d’autres en vue de garder les acquis.
Cela étant, année électorale oblige, le clap de fin pour les législatives accordera juste quelques semaines de répit, les joutes verbales de la fièvre électorale reprendront de plus belle dès le mois d’août avec les communales.
Rakoto
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