Il reste encore une étape cruciale, avant d’enclencher le compte à rebours des élections communales «prévues» se dérouler le 6 novembre, en l’occurrence la publication d’un décret d’application par le Gouvernement, qui devrait être promulgué au plus tard le 6 août et très attendu par la Commission électorale nationale indépendante.
Le compte à rebours des élections communales est-il-lancé ? Visiblement, il y a déjà de l’effervescence chez les parts politiques et les prétendants qui commencent à se faire entendre. Mais pour l’heure, les modalités d’organisation de ces deux scrutins, ne sont pas encore définies en attendant le décret d’application adopté par le gouvernement.
Jusqu’à preuve du contraire, la date des élections communales et municipales, celle du 6 novembre proposée par la Ceni, n’a pas encore été entérinée par le Gouvernement, de même pour les dates de dépôt des candidatures du 8 jusqu’au 22 juillet.
«Le 8 juillet annoncé comme date de début du dépôt des dossiers de candidature, n’est qu’une proposition de calendrier et de chronogramme de la Ceni», a précisé hier le rapporteur général de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Soava Andriamarotafika. La balle est dans le camp du gouvernement qui devrait se prononcer, en publiant avant toute chose le décret d’application.
D’après Soava Andriamarotafika, « normalement, ce décret devrait être promulgué le 6 août» qui porte convocation des électeurs, mentionne les différents types de pièces à fournir pour les dossiers de candidature et fixe le montant de la caution des candidats, qui restera à 5 millions d’ariary, en fonction des catégories des communes, d’après toujours la proposition de la Ceni. Toutefois, le Gouvernement pourrait encore apporter une révision, comme ce fut le cas lors des élections législatives.
Budget électoral
La confection des bulletins uniques reste aussi un point d’interrogation car cela dépend du budget à approuver. A ce sujet, le soutien financier des partenaires à l’organisation des élections, est attendu, étant donné que le Basket Fund a déjà été épuisé lors de la présidentielle et des législatives. Des zones d’ombre budgétaires persistent même s’il a été annoncé dans la Loi de finances initiale (LFI 2024) que 50 milliards d’ariary seront aux élections communales.
A ce propos, « nous sommes encore en pleine négociation», a fait savoir Soava Andriamarotafika. Si les partenaires financiers ne se manifestent pas, les bulletins uniques seront alors imprimés sur place et non plus en Afrique du Sud, comme c’était le cas lors des deux dernières élections. A rappeler que le mandat des maires actuels a déjà expiré au début du mois de janvier.
T.N