A l’occasion de la 19e édition du Madagascourt film festival (MFF), hier à l’IFM, Laza a présenté l’Alliance panafricain des scénaristes et réalisateurs (Apaser). « Actuellement, Apaser compte 13.000 auteurs africains, dont une centaine malgache. L’adhésion à cette entité offre de nombreux avantages aux cinéastes et scénaristes », explique-t-il.
Dans cette optique, Laza s’engage à défendre les droits des auteurs audiovisuels. Etant le directeur de MFF, il collabore avec diverses entités entre autres la fédération panafricaine des cinéastes (Fepaci), le writers and directors worldwide, Audiovisual authors international confederation (Avaci), la confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs (Cisac)… Ensemble, ils plaident en faveur du droit d’auteur dans le domaine audiovisuel, encore un secteur dans le flou à Madagascar et même en Afrique.
« Si l’Office malagasy du droit d’auteur ou Omda se focalise davantage sur les droits d’auteurs dans le domaine de la musique, l’Apaser ne s’intéresse qu’à l’audiovisuel, que ce soit des films, des clips, des podcasts réalisés par les influenceurs… », affirme-t-il.
Actuellement, l’Apaser est en plein recensement des œuvres malgaches et africaines. En bénéficiant du même système que l’Avaci, il pourrait détecter facilement les diffusions et payer les royalties des auteurs.
« A Madagascar, les pirates servent entre autres de diffuseurs. Ils profitent beaucoup plus de l’œuvre que ceux qui l’ont produite ou qui l’ont écrite. Et cette situation est injuste », conclut-il.
Holy Danielle