Que la lumière soit, mais qu’elle soit durable. Mais pour l’instant, elle est vraiment au bout de tunnel car l’heure est toujours aux délestages, à cause du retard d’approvisionnement en fuel des centrales de la Jirama que les responsables n’ont pas su anticiper à temps. Conséquence : des secteurs d’activités en pâtissent avec des pertes sèches des chiffres d’affaires. La vie de la population est rythmée par ces coupures tournantes dans les quartiers et localités. A qui le tour ?
Et ce n’est pas demain la veille. Le bateau transportant le fuel de la Jirama, n’est pas encore arrivé à bon port. Autrement dit, le délestage reste encore au menu des usagers, loin d’être menés en bateau, sans pourvoir pour autant quitter le navire. A ce sujet, la Jirama joue quand même la transparence en informant les usagers de l’évolution de la situation, même s’il faut dire que la société nationale d’eau et d’électricité, semble dépasser par l’événement.
Tant que ce fameux bateau est encore en mer, le délestage tournant reste en vigueur qu’on le veuille ou non. La Jirama ne pouvait pas faire autrement que de priver les usagers d’électricité afin de ne pas épuiser ses stocks de carburant, encore disponibles. A vrai dire, le black-out n’est pas à écarter en cas d’une panne sèche de la Jirama. Et personne ne souhaite plonger dans le noir total, même en plein jour.
Et, il n’y a pas grand-chose à faire que d’attendre et de prendre son mal en patience. Puis visiblement, la population, certes désemparée, commence à s’habituer à cette coupure de courant programmée. Et aucune localité n’est épargnée du moins dans la Capitale en attendant que la lumière fût durablement.
JR.