Conjoncture : Silence assourdissant dans l’arène politique

Le calme avant la tempête ? Il règne un certain calme après les législatives et la session spéciale à l’Assemblée nationale. Cela serait dû à la récente démission des membres du gouvernement. Actuellement, les états-majors politiques attendent la formation du nouveau gouvernement. Des tractations auraient même lieu en coulisse.

Naturellement, les élus au sein des différents groupes parlementaires, y compris ceux de l’opposition, veulent y être re­présentés. En même temps, comme à l’accoutumée, des figures de l’opposition commencent également à faire apparition depuis quelques jours pour espérer une place au sein du gouvernement.
Les partis politiques attendent également la formation de ce nouveau gouvernement, étant donné que le calendrier des prochaines communales en dépend. C’est un autre scrutin majeur après les législatives gagnées par la plateforme soutenant le pouvoir en place. En effet, le maintien ou pas de la date des prochaines élections dépendra du décret de convocation des électeurs que le gouvernement devra publier. La loi organique relative au régime général des élections et du referendum prévoit dans son article 51 que la convocation des électeurs doit se faire 90 jours avant la date du scrutin.

Confirmation
En prenant compte la date du 6 novembre déjà proposée par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) en début d’année, le décret de convocation des électeurs devrait sortir au plus tard le 6 août. Reste toutefois à savoir si le nouveau gouvernement sera formé avant cette date, d’autant plus que le président Andry Rajoelina a déjà prévenu qu’il ne compte pas précipiter cette étape.
En attendant, le silence devient la règle, que ce soit pour les politiciens qui soutiennent le pouvoir ou pour ceux qui sont dans l’opposition, bien que certains adoptent une posture plus offensives en communication.

Tsilaviny Randriamanga

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