Les découvertes macabres se poursuivent. A Ambositra dimanche, la tête du dénommé Fidel Marcellin Rahajanirina dit coach Haja, a été retrouvée emballée dans un sachet en plastique à Ambohimponana, puis son corps, hier à Andriambelonomby, de la même Commune rurale d’Ambositra 2. Lundi, le corps sans vie d’un autre jeune homme gisait dans le replat sommital d’Ankadinitavimena Alasora et dans la même journée mais quelque temps après, le squelette d’un septuagénaire disparu depuis début juillet, a été repéré dans un cimetière de Mamoladahy Amparihy Imerintsiatosika.
Trois briquetiers ont fait la découverte du corps de ce coach de fitness, hier vers 8h dans une mine abandonnée depuis des années. L’existence d’un nouveau trou sur place a attiré leur attention au moment où ils allaient vaquer à leurs activités quotidiennes. Alors qu’ils s’apprêtaient à quitter l’endroit, l’un d’eux a remarqué un semblant de bras.
« Il nous a appelés pour voir de près cette chose mais nous n’y avons pas prêté attention sur le coup. Nous sommes allés au champ fabriquer des briques, mais plus le temps passait et plus cette découverte nous a tourmentés. Nous avons alors décidé d’appeler un responsable du fokontany à venir avec nous pour en avoir le cœur net », a expliqué l’un des briquetiers.
Hasard des circonstances
De son côté, la famille de coach Haja, n’ayant pas pu le rejoindre sur son téléphone depuis samedi, s’est rendue à la morgue du CHRR Ralalaonirina, dans la même journée d’hier, pour vérifier si la tête déposée sur place depuis dimanche, appartenait à son proche. « Haja vivait seul à Ambositra tandis que nous habitons à Fianarantsoa. Il n’a pas répondu à nos appels depuis samedi, alors la découverte d’une tête à Ambohimponana nous a immédiatement fait penser à lui, sachant que ce n’est pas dans ses habitudes d’éteindre son téléphone. En arrivant ici, nous avons constaté la véracité de notre intuition », a regretté sa grande sœur.
En apprenant que la famille de la victime a été à l’hôpital, les éléments du commissariat de la sécurité publique d’Ambositra s’y sont rendus avant d’accompagner ses proches à son domicile. Aucun signe d’affrontement n’a été retrouvé sur place, mais quelques instants après, la police a reçu l’appel venant d’Andriambelonomby à propos de la découverte du corps sans tête dans la mine de cristal.
La police et la famille de coach Haja se sont alors déplacées à l’endroit cité afin de vérifier s’il s’agissait du corps de ce dernier. C’était effectivement le cas. Maintenant que la victime a été identifiée, la police va se pencher dorénavant sur la recherche des tueurs. « Nous appelons les autorités locales à faire de leur mieux pour retrouver les auteurs de ce meurtre sordide », a lancé en larmes la mère de la victime.
LR
Découverte du squelette d’un homme, douze jours après sa disparition
Des enfants ayant joué au cache-cache dans le cimetière, lundi vers 15h, ont été pris de panique en voyant un crâne près d’un tombeau. Ils ont immédiatement alerté les responsables locaux. Sans attendre, les quartiers mobiles accompagnés du chef de fokontany, des éléments des forces de l’ordre et d’un médecin légiste, sont venus sur place voir de près la situation.
Ils ont effectivement retrouvé la cavité osseuse déjà dépourvue de tous ses contenus, derrière un arbre. A quelques mètres de là se sont éparpillés des vêtements, des sandales et un chapeau censés appartenir au défunt. Le Fokonolona ayant commencé à se rassembler, a entrepris les recherches aux environs et découvert quelques os dont certains ont été traînés partout auparavant par les chiens. Parmi les personnes présentes figurent les proches du dénommé Ramilison Razanakoto alias Mily, âgé d’une soixante-dizaine d’années et qui n’a donné aucun signe de vie depuis deux semaines.
Effectivement, les vêtements appartenaient au septuagénaire. Il s’agissait en réalité d’un vendeur de charbon à Mamoladahy. Sa famille a signalé sa disparition depuis le 4 juillet. Originaire d’Ampanataho, il vivait à Imerintsiatosika avec sa famille. La brigade de gendarmerie d’Imerintsiatosika, chargée de l’affaire, a indiqué hier au téléphone que cet homme n’avait pas de maladie chronique ni d’autres problèmes de santé. Le corps a été remis à sa famille après les constatations.
LR