Les épreuves du Baccalauréat débuteront à partir du lundi sur tout le territoire national. Il va sans dire que tous les candidats pour cette session 2024 se sont déjà préparés pour cet examen depuis plusieurs mois pour être au top le jour J. Tel des athlètes qui se préparent pour des compétitions, ils ont dû tout sacrifier pour se focaliser aux épreuves qui les attendent. Et l’avènement du grand jour apparait pour certains candidats, comme une éternité, eu égard notamment à ce qu’ils ont hâte d’appliquer ce qu’ils ont appris durant toute l’année scolaire et donc, d’en finir une bonne fois pour toutes, pour leur permettre de souffler un peu après tant d’efforts.
Cela étant, la plupart des candidats au Baccalauréat déjà fin prêts, s’inquiètent de la réapparition des incidents survenus ces dernières années au sujet de cet examen officiel, passage obligé pour entrer dans l’enseignement supérieur. A citer parmi ces incidents, les fuites de sujets (sur les réseaux sociaux), les salles d’examens éclairés aux bougies et éventuellement, le retard du début de certaines épreuves pour cause, pour les responsables, d’adoption du plan B, suite toujours aux fuites de sujets. Des problèmes qui ne devraient plus se répéter, du moins à en juger les initiatives prises par les responsables pour parer à toute éventualité.
Dans tous les cas, il n’est pas encore tard pour les divers responsables, de prendre toutes les dispositions visant à sécuriser les sujets d’examens. Car s’il y a fuite de sujets, c’est qu’il y a des failles au niveau de la sécurisation des examens, sur tous les plans. Mais le plus important est sans conteste la lutte contre les campagnes de fausses informations qui inondent les réseaux sociaux pendant les épreuves. Des désinformations susceptibles d’entraîner une vague de panique chez les candidats. Des mesures visant à contrecarrer ces tentatives de désinformations doivent ainsi être prises afin de rassurer les candidats à quelques jours du début des épreuves du Baccalauréat.
Tsilaviny Randriamanga