Le délai imparti au gouvernement pour publier le décret d’application précisant également les modalités de candidature, en l’occurrence le montant de la caution, n’est pas encore dépassé. A ce sujet, le nouveau gouvernement dispose encore jusqu’au 6 août si l’on veut que les élections communales puissent se tenir le 6 novembre. Mais déjà dans la microcosme politique, l’attente semble longue.
Tout comme les candidats, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) attend la publication du décret d’application relatif aux élections communales et municipales. Pour l’heure, rien n’est encore défini ni les modalités d’organisation, ni le montant de la caution. Certains se demandent même si l’Exécutif va maintenir la date du 6 novembre proposée par la Ceni.
Les dernières élections communales et municipales dans le pays remonte à 2019. A l’époque, le montant de la caution variait selon les différentes catégories de communes, à l’instar de la capitale classée hors catégorie. La caution pour un candidat à la mairie d’Antananarivo, était alors fixée à 5 millions ariary, si celle des communes de 1ère catégorie s’élevait à 2,5 millions ariary et entre 400.000 à 1 million ariary pour les communes dites de 2e catégorie. Pour les candidats dans les communes rurales, ils devaient payer entre 300.000 et 350.000 ariary de caution.
Comme lors des élections législatives, la caution pour les élections communales pourrait également être revue à la hausse, compte tenu des circonstances actuelles. En effet, de 5 millions ariary pour les législatives, la caution est passée de 20 millions ariary par candidature, c’est-à-dire multipliée par quatre.
Beaucoup de questions restent sans réponses pour l’heure. N’empêche que de nombreux candidats ont déjà plus ou moins dévoilé leur intention de s’y présenter, que ce soit dans la capitale ou dans les provinces.
Dans tous les cas, une augmentation de la caution, constitue un obstacle majeur pour certains. Mais pour la Ceni, toutes les modalités seront décidées en Conseil des ministres. A ce propos, l’organe électoral ne dispose d’aucune prérogative, à part la soumission des propositions, parmi lesquelles figurent, justement, la date du 6 novembre pour les élections communales de cette année.
T.N