Dura lex sed lex

Cette fois sera-t-elle la bonne ? Le chef de l’Etat vient d’annoncer qu’il sera de nouveau à l’aéroport d’Ivato aujourd’hui dans l’après-midi, pour suivre de près le traitement des voyageurs à leur arrivée et départ. Il veut ainsi entendre les responsables sur les lieux ainsi que les solutions proposées, à long terme, face à la grogne des usagers. Ce n’est pas la première fois que le président somme les responsables au sein des lieux à prendre les dispositions pour garantir la transparence durant les allers et venues des usagers, mais il semble que la confiance peine à s’installer entre les deux parties.

Récemment, lors de sa rencontre avec les membres de la diaspora, durant son déplacement en Corée, le sujet a été également évoqué. Il était alors question de sanctions sévères contre les racketteurs. Toujours est-il qu’en dehors des mises en garde, certaines pratiques continuent de subsister et que les plaintes n’en finissent pas, notamment sur les réseaux sociaux. Cela a probablement motivé ce nouveau déplacement présidentiel sur les lieux. A en croire d’ailleurs les réactions à l’annonce de cette descente, la plupart estiment qu’il aurait dû le faire sans que les responsables ne soient au courant, certains préférant une visité inopinée, voire même à l’improviste. Ce qui n’est pas faux, a priori, mais toujours est-il que, comme tout le monde d’ailleurs, le président est également au courant de tout ce qui se trame à Ivato.

Il ne faut pas non plus oublier que beaucoup a été fait pour garantir la fiabilité des services au niveau de l’aéroport ces temps-ci, à commencer par le nombre des caméras de surveillance ou encore la présence de nombreux agents issus de différentes entités. Il ne faut pas non plus se leurrer, car certaines personnes tentent de faire entrer des produits plus que le nombre autorisé. Dans d’autres pays, cela ne se négocie pas. Comme on dit dans le jargon juridique, la loi est dure, mais c’est la loi. C’est aussi simple que ça.

Rakoto

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