Ne jamais abandonner

«Les athlètes ne comptent pas sur la chance. Quand le moment est venu, ils sont prêts à performer». Ces phrases d’un partenaire des Jeux olympiques de Paris, résonnent comme un appel à être positif et à trouver la force nécessaire pour soulever enfin, le graal d’une médaille olympique. Il faut reconnaître que jusqu’ici effectivement, le pays a toujours compté sur la chance faute de moyens matériels et financiers. Puisqu’il s’agit des Jeux olympiques, c’est l’une des plus importantes compétitions sportives au monde, et les athlètes du monde entier sont là pour gagner, et non pour faire de la figuration.
En guise d’illustration, le nombre de pays participants s’élève à 206, donc plus que le nombre des membres de l’ONU, seulement 193 jusqu’ici. Tout le monde veut gagner et les perdants sont, comme toujours, ceux qui sont les moins préparés, à l’instar de la Grande île. Bien évidemment, les critiques pleuvent dans de pareilles circonstances car en voyant les mastodontes engrangeant des breloques, certains pensent qu’il est facile d’en avoir un. Et pourtant, c’est un long et fastidieux travail en amont doublé d’un appui technique et financier.
Il est clair que nous n’en sommes pas encore là aujourd’hui, même si tout espoir n’est pas encore perdu. Il y a encore du chemin à faire. Tout comme la Grande île, jusqu’ici, 70 pays n’ont pas décroché la moindre médaille aux JO d’été. Des pays comme le Honduras, le Nicaragua, le Mali, la Mauritanie, le Tchad, la RDC, l’Angola, la Birmanie ou encore le Yémen, entre autres. Pour autant, il ne faut pas se faire d’illusions, car les autres n’attendent pas. A l’instar des athlètes qui doivent tout donner dans leur compétition, les responsables étatiques doivent également suivre le mouvement. Ne jamais abandonner en dépit des critiques.

Rakoto

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