Le mouvement Rohy composé de plusieurs organisations de la société civile, appelle le gouvernement à fixer la date des élections communales dans les meilleurs délais. Cela, afin d’éviter de tomber dans l’illégalité.
Lors d’une rencontre avec la presse hier à Ambatonakanga, Rohy a fait savoir que les manquements dans l’organisation des élections communales sont «illégaux et contribuent à l’absence d’engagement du pouvoir en faveur de la décentralisation effective, garante d’un développement équilibré de toutes les régions et communes du pays». Il appelle alors à fixer la date en se basant sur le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) qui a proposé le 6 novembre, avant de la reporter au 11 décembre.
Ceci étant, la société civile demande également que les différentes recommandations proposées lors des précédentes élections, soient appliquées pour améliorer le processus électoral. Elle cite, entre autres, la modification du texte électoral pour pallier au vide juridique sur la précampagne, les contentieux électoraux, ou encore le financement de la campagne électorale. A cela s’ajoutent la mise en place de l’Autorité nationale de régulation de la Communication médiatisée (ANRCM) et le renforcement de la Commission de contrôle du financement de la vie politique (CCFVP).
Par ailleurs, Rohy n’oublie pas de souligner la nécessité de garantir la transparence des juridictions électorales, la liberté de réunions et de manifestations publiques, ainsi que la neutralité de l’Administration.
T.N