Les récentes recherches sur les « zones clés pour la biodiversité » ou « key biodiversity area (KBA) » de Madagascar, dont les résultats ont été présentés hier, ont permis d’identifier de nouvelles KBA situées principalement dans le Nord-Ouest et le Grand Sud de l’île.
Les sites KBA sont également reconnus pour leur biodiversité exceptionnelle, renforçant ainsi leur statut mondial. A citer Nosy Be, Nosy Iranja, Baie des Russes, Baie de Loza, Bombetoka, complexe Mahavavy-Kinkony, complexe Mangoky-Ihotry, Sahamalaza, et Tandavandriva dans le Nord-ouest Baie d’Antongil, Mahavelona, et Antalaha dans le Nord-est et l’ensemble du Grand Sud.
Ces régions abritent une biodiversité menacée ou endémique, incluant des espèces telles que les baleines à bosse, les dauphins, les tortues marines, les oiseaux marins, ainsi que les requins, les raies, les poissons, les gastéropodes et les coraux.
L’identification de ces zones s’inscrit dans l’extension des aires marines protégées (AMP) à Madagascar totalisant actuellement, 1,5 million d’hectares. L’objectif est d’augmenter cette superficie à 2,5 millions d’hectares d’ici 2026, conformément aux objectifs du projet GEF 6 – AMP, « élargir et consolider le Réseau des aires marines protégées de Madagascar», soutenu par le Fonds mondial pour l’environnement et mis en œuvre par le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD).
Ce mois d’août, un appel à projets sera lancé à l’endroit les ONG et associations intéressées par la création ou l’extension d’AMP à Madagascar. Les projets sélectionnés bénéficieront d’un financement dans le cadre du projet GEF 6 – AMP.
Arh.