Le Pôle anti-corruption (Pac) est toujours à la recherche de ses magistrats pour Antananarivo et Mahajanga. En attendant, ceux déjà en place ont suivi des formations avant de prendre leur nouvelle fonction.
Neuf nouveaux magistrats, dont 8 femmes, viennent d’intégrer le Pac Antananarivo. Ils ont suivi cette semaine, deux jours de formation à Alasora. L’objectif étant de s’imprégner de leur nouvelle fonction. La formation a été assurée par les membres du Système anti-corruption (Sac) dont le coordonnateur national du Pac, Rivonandrianina Rabarijohn, le SG du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI), Tsiry Razafimandimby, le DG du Service des renseignements financiers (Samifin), Mamitiana Rajaonarison, Anjaralalaina Rabe, toujours au sein du Samifin, et d’un directeur auprès de l’Agence de recouvrement des avoirs illicites (Arai), Rado Rahjonson.
Cepedant, le manque de magistrats est palpable au sein du Pac. L’appel à candidatures prolongé au sein des Pac Mahajanga et Antananarivo, devrait prendre fin le 9 août. Une trentaine de postes magistrats sont à pourvoir.
Comme il a été mentionné par les responsables au sein de cette institution, il est toujours difficile de trancher entre les candidats répondant aux critères exigés. En effet, les candidats doivent être dignes de confiance, intègres et surtout impliqués dans la lutte contre la corruption.
A noter qu’après Antananarivo et Mahajanga, les Pac Fianarantsoa et Toamasina devraient déjà être opérationnels. Un appel à candidatures a déjà été lancé pour le Pac Fianarantsoa, mais sans suite.
T.N