Les bonnes mœurs ne se perdent pas

Samedi, exceptionnellement, on a remarqué un nombre très élevé de mariages. Cela pouvait se constater à partir des nombreux cortèges qui traversaient la ville. Tout compte fait, de nombreux couples se sont décidés à formaliser leur vie à deux. Bien entendu, on peut dire que les officiers de
l’état civil de chaque arrondissement de la capitale ont certainement eu du plain sur la planche ce jour-là
En voyant tous ces nouveaux mariés, on ne peut pas manquer l’occasion de se poser la question de savoir combien il faut débourser aujourd’hui pour célébrer un mariage. Bien entendu beaucoup de facteurs entrent en jeu. Beaucoup de dépenses sont à prévoir et pas des moin­dres. Evidemment, cela dépend de la somme qui est prévue être dépensée pour faire face à toutes les dépenses.
Parmi les principales dépenses, il faut prévoir en premier lieu le costume du marié ainsi que la robe de mariée qu’ils vont porter pendant la cérémonie. Encore faut-il noter que dans certains cas, les nouveaux mariés peuvent changer une fois ou plusieurs fois de vêtements. Et pour couronner le tout, il faut également prévoir tous les accessoires aussi bien pour le marié que pour la mariée.
Mais toujours est-il que la plus grosse dé­pense dans l’organisation d’un mariage se situe au niveau du repas de noces. Bien évidemment, la facture dépendra de l’endroit où va se dérouler le repas, du nombre d’invités et de ce qu’on va servir aux invités. Pour chacun de ces trois facteurs, plusieurs choix sont offerts. Par exemple, pour la salle où on va faire la fête, on peut choisir un local aux dimensions réduites ou bien une grande salle dans un hôtel 5 étoiles.
Le choix des plats qui vont être servis aux invités peut également faire l’objet d’un très large choix. Et la différence des prix peut atteindre des proportions inimaginables. Et la note peut être très salée si le nombre d’invités est très élevé. De toutes les façons, on peut aussi se décider de se marier avec la seule présence des témoins. Les dépenses en seront d’autant réduites.
Comme on vient de le voir, l’organisation d’un mariage ne peut pas se décider sur un simple coup de tête vue les dépenses qu’il peut oc­casionner. Célébrer un mariage dans le faste n’est pas à la portée de tout le monde. Comme on le dit toujours, il faut avoir les moyens de ses ambitions et ne pas s’engager dans des dettes astronomiques dès le début de la vie en couple. Bien sûr, on peut toujours compter sur la contribution des autres membres de la famille.
De toutes les façons, quel que soit le choix que feront les deux personnes concernées, c’est leur vie et ce choix leur appartient. Personne d’autre n’a rien à y dire. Le bon côté des choses est que le mariage soit célébré, avec faste ou non. Ce qui importe avant tout, c’est qu’au moins, avec les liens du mariage, les bonnes mœurs ne se perdent pas.

Aimé Andrianina

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