Madagascar envisage d’exporter son riz sur le marché international à partir de 2027, une fois
l’autosuffisance alimentaire atteinte. Cette perspective est au cœur de la Stratégie nationale de développement rizicole (SNDR 3), qui prévoit une augmentation continue de la production de riz dans le pays.
Hier, un atelier s’est tenu à l’Hôtel Le Pavé Antaninarenina, rassemblant divers acteurs de la filière rizicole, des institutions gouvernementales aux producteurs, en passant par le secteur privé et les coopératives. Cet événement présidé par Andritiana Luc Randrianaivomanana, directeur de coordination générale des Projets et des Partenariats au ministère de l’Agriculture et de l’élevage Minae), avait pour objectif de poser les bases d’une stratégie d’exportation du riz malgache.
L’atelier a permis de définir les stratégies d’exportation, accompagnées d’une feuille de route détaillée. Le projet d’appui pour l’amélioration de la productivité et de l’industrialisation du secteur riz (Papriz 3), soutenu par l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) et mis en œuvre par le ministère de l’Agriculture et de l’élevage (Minae), continuera de concentrer ses efforts sur l’augmentation de la productivité rizicole. Cette initiative vise à garantir que Madagascar puisse atteindre l’autosuffisance alimentaire dans les délais prévus.
Parmi les stratégies évoquées, l’exportation de riz à forte valeur ajoutée, comme le riz noir et le riz brun, a été particulièrement mise en avant. Ces variétés spécifiques, peu consommées localement mais très prisées à l’étranger, pourraient devenir des atouts majeurs pour le pays sur le marché international.
Si ces ambitions se concrétisent, Madagascar pourrait non seulement répondre à ses besoins internes en riz, mais également devenir un acteur majeur dans l’exportation de ce produit dans la région de l’océan Indien.
Arh.