« Tsimbina ». Tel est le nom du nouveau projet de filet de sécurité social, destiné à venir en aide aux familles les plus démunies à Madagascar, lancé par le président Andry Rajoelina au Stade couvert de Mahamasina hier.
Grâce à ce projet soutenu par la Banque mondiale, des familles issues de 821.250 ménages dans le pays, bénéficieront d’un appui financier de 200.000 ariary, par mobile. Ce soutien financier sera versé en deux tranches de 100.000 ariary chacune dont la première destinée à faire face à l’inflation et la seconde tranche à préparer la rentrée scolaire. A noter que les habitants nécessiteux des grandes villes du pays (Antsiranana, Mahajanga, Toamasina, Fianarantsoa, Toliara et Antananarivo) seront les principales cibles. Rien que pour la Capitale, 150.000 ménages repartis dans les 6 arrondissements, seront concernés.
Au total, 164,25 milliards d’ariary seront distribués dans le cadre de ce projet qui entre également dans la concrétisation de l’objectif du deuxième mandat du président de la République, en priorisant le volet social de la population.
Critères
Durant le lancement du projet hier, 2.600 ménages de la Capitale ont été les premiers bénéficiaires. Mais Andry Rajoelina a même fait plus. Pour la seconde tranche du financement, ils auront 150.000 ariary au lieu de 100.000 ariary comme convenu. Comme critère, les familles bénéficiaires du projet ont été choisies en fonction du nombre d’enfant, de l’habitat ou encore de leur niveau des revenus.
Pour pouvoir continuer à bénéficier du projet, les familles sélectionnées doivent se conformer toutefois à certaines conditions, entre autres, la participation à des formations sur l’hygiène au niveau des Fokontany. Autre critère également, la prise de responsabilité en tant que citoyen à travers entre autres le recours au planning familial pour sortir de la pauvreté. Le recensement des bénéficiaires se poursuit actuellement au niveau des Fokontany. Ce nouveau projet vient appuyer d’autres filets de sécurité social déjà lancé par l’Etat comme le Vatsin’ankohonana, le Tosika fameno durant la période de crise sanitaire due au Covid-19, ou encore le Asa avotra mirindra.
Tsilaviny Randriamanga