La constitution d’un nouveau gouvernement prend plus de temps. C’est tout sauf une surprise, d’autant que le président Andry Rajoelina qui entend mener deux séries d’évaluation distinctes des ministres sortants et des futurs ministrables parmi les postulants, l’a déjà fait savoir.
Avant de décider qui des ministres sortants seront retenus dans le gouvernement de Christian Ntsay, le président de la République doit évaluer leur efficacité. Et ceux qui ont réussi à suivre le rythme de développement mené par le chef de l’Etat et obtenu de bonnes notes, réintégreront l’équipe gouvernementale.
Bien évidemment, ceux qui n’ont pas tenu la cadence, seront recalés et remplacés par des nouvelles têtes qui feront également l’objet d’une évaluation rigoureuse, suivi d’un entretien avec le président de la République, qui va évaluer en dernier leur compétence. Comme c’était le cas auparavant, cet entretien pourrait être mené par un cabinet spécialisé. Le meilleur moyen de peaufiner le casting, pour le président de la République.
Défis
Dans le contexte actuel, les défis qui attendent les prochains membres du gouvernement sont multiples. A commencer par les délestages que la Jirama en proie à des difficultés en tout genre, a du mal à trouver des solutions pérennes. A ce sujet, la validation du plan de redressement de cette société d’Etat attend aussi la formation du nouveau gouvernement.
Par ailleurs, d’autres départements placés actuellement sous la tutelle de ministres assurant l’intérim, ont également des problèmes d’urgence à résoudre. C’est le cas du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, secoué par les grèves des étudiants réclamant sans cesse le paiement de leurs bourses d’études. L’inflation galopante sera aussi parmi les défis du nouveau gouvernement.
Tsilaviny Randriamanga
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