Projet Volobe: pose de la première pierre des infrastructures

La construction de la centrale hydroélectrique de Volobe se confirme, avec pour ambition de produire annuellement 750 GWh d’électricité, ce qui représente environ 40 % de la consommation électrique actuelle du pays. Ce projet d’envergure, mené par la Compagnie générale d’hydroélectricité de Volobe (CGHV), devrait permettre à près de 2 millions de Malgaches d’accéder à l’électricité.

Le projet bénéficiera aux villes de Toamasina, aux principales localités des régions Alaotra Mangoro et Vakinankaratra, ainsi qu’au réseau interconnecté d’Anta­na­narivo (RIA). Le 9 août, la pose de la première pierre des infrastructures de bureau et de logements pour les travailleurs a été effectuée sur
le site de Volobe à Ambodi­manga, dans la commune rurale d’Ambodilazana, district de Toamasina II. La pose symbolique de la première pierre des installations de la centrale de Volobe amont,
en présence du ministre de l’Energie, Jean-Baptiste Oli­vier, et du directeur général de la CGHV, Rémy Huber, marque le début des travaux de construction.
Le projet de barrage, conçu pour être à la fois imposant et respectueux de l’environnement, mesurera 25 mètres de haut et 300 mètres de large. Il prévoit d’alimenter près de
2 millions de foyers et de créer jusqu’à 1.500 emplois, con­tribuant ainsi significati­vement à l’économie locale. « Le projet Volobe est une opportunité de renforcer notre réseau électrique et d’améliorer la vie des Malgaches », a déclaré Rémy Huber.
Défis techniques et juridiques

« Le projet Volobe s’inscrit parfaitement dans la politique générale du gouvernement, qui vise à doubler le nombre de Mal­gaches ayant accès à l’électricité d’ici 2030 », a indiqué pour sa part le ministre Jean-Baptiste Olivier. En plus des avancées techniques, la CGHV indique dans un communiqué publié vers la fin du mois de juillet, avoir entrepris plusieurs actions aussi bien sur le plan social que sur les plans technique et juridique depuis le début de cette année.
Au-delà des travaux de construction, la CGHV investit également dans le développement social et communautaire. Elle a renforcé ses équipes pour répondre aux défis techniques et juridiques, et a mis en place des stratégies fondées sur un plan de gestion environnementale rigoureux.
Après la cérémonie de pose de la première pierre, la délégation a visité le site du barrage ainsi que les emplacements prévus pour les groupes électrogènes.

Arh.

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