Sécurité alimentaire: « Maharo » a soutenu plus de 55.000 ménages

Le projet « Maharo » a été conçu pour renforcer la résilience des populations les plus vulnérables du Grand sud face à l’insécurité alimentaire. Le fruit d’un partenariat solide entre l’Etat malgache, l’Usaid et Catholic Relief Services (CRS).

Financé à hauteur de 45 millions de dollars et lancé en 2019, le projet a pu soutenir jusqu’ici 55.880 ménages, près de 280.000 personnes, à travers des actions concrètes et innovantes. Notamment sur la création de groupes villageois d’épargne et de crédit ainsi que des groupes de mères leaders, la mise en place des comités villageois de développement, de la mise en place de l’approche « Mi­ranjaka » qui prend en charge l’aspect genre du projet, suivi et la promotion de la croissance pour les en­fants de moins de cinq ans, la mise en place de fournisseurs privés de services d’intrants, la restauration durable des zones arides, le soutien aux jeunes entrepreneurs, la mise en place des infrastructures d’eaux résilientes, et surtout sur l’appui à la réalisation des projets à vision communautaire. Des initiatives qui ont conduit à une amélioration significative de la sécurité alimentaire et à une réduction de la vulnérabilité économique dans les régions ciblées du Grand sud.

Clôture du projet

Arrivé à son terme, le projet a été clôturé officiellement ce weekend à l’université catholique d’Ambato­roka en présence du ministre de la Justice, Garde de sceaux et ministre de la Population et de la solidarité par intérim, du ministre des Affaires étrangères, du chargé d’Af­faires de l’ambassade des Etats-Unis à Madagascar et à l’Union des Comores, le Directeur Général par intérim de l’Usaid à Madagas­car, le représentant de l’Of­fice National pour la Nutri­tion ainsi que les représentants de CRS à Madagascar et de ses consortiums. « Bien que Maharo soit terminé, les acquis de ce programme constituent un socle solide pour un avenir meilleur », a indiqué la ministre de la Justice en re­merciant l’Usaid, le CRS et ses consortiums pour leur engagement dans la réalisation du projet. « L’Etat malgache reste toujours déterminé à éradiquer la faim et la malnutrition en renforçant les synergies avec ses partenaires techniques et financiers afin de mettre en œuvre de tels programmes ambitieux et durables », a souligné de son côté la ministre des Affaires étrangères.
Toutes les parties prenantes du projet ont exprimé leur volonté de continuer à travailler ensemble pour consolider les progrès réalisés et explorer aussi de nouvelles opportunités de développement.

Sera R.

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