Du 15 au 17 août, le quartier historique d’Ampefiloha Cité s’apprête à fêter en grande pompe son 60e anniversaire, à travers une programmation riche alliant d’une rencontre sportive et culturelle. Au-delà des festivités, cette célébration est l’occasion de renforcer le sentiment d’appartenance au sein de ce fokontany, qui compte aujourd’hui plus de 4.300 d’habitants.
«Au-delà de la fête, une réflexion plus profonde sera portée à l’endroit du fokontany et de ses habitants. Dans ce dessein, le fonds récolté à l’issue de cette célébration servira à moyen terme de distribution de kits scolaires aux étudiants d’EPP et de renforcement de la sécurité des lieux. A terme, le comité d’organisation ambitionne de construire un dispensaire où les familles vulnérables pourront bénéficier de soins gratuits», a fait savoir Nirina Rambelomanana, chef fokontany à Ampefiloha.
Un tournoi de foot et de pétanque fera office d’ouverture de la célébration ce jeudi. S’ensuivra la cérémonie d’inauguration officielle de la plaque commémorative. Tout le quartier s’animera aux couleurs du Fest’Ampefiloha ce 16 et 17 août avec un stand d’exposition et un concert qui verra la participation des noms bien connus de la scène nationale comme Agrad, Stéphanie, Princio, Gasta, Raboussa et des compagnies de Hiragasy. La célébration de ce jubilé s’étalera tout au long de l’année à travers notamment une sortie culturelle à Analamanga Park le 14 octobre et un dîner dansant prévu pour fin novembre.
Pour la petite histoire, la cité d’Ampefiloha voit le jour en 1964. Alors que la Grande île vient tout juste de retrouver son indépendance, la modernisation de la ville constitue l’un des chevaux de bataille du gouvernement de l’époque. Considéré comme étant «l’un des plus importants pôles de développement d’Antananarivo», la création des lotissements d’Ampefiloha était suivie par ceux d’Ambohipo, des 67 Ha, Mandroseza, Analamahitsy et Itaosy. «A l’orée de 1959, la région des Hauts-Plateaux a été dévastée par des violents cyclones successifs et des inondations majeures. En effet, ces fléaux ont causé des dommages matériels et des destructions d’infrastructures considérables», a-t-il rappelé.
Joachin Michaël