Clap de fin pour les Jeux olympiques. Un événement sportif à l’échelle planétaire qui a mis en relief la puissance et la faiblesse de chaque État comme en témoigne le tableau final du classement des médailles. A chaque pays qui a eu des représentants d’effectuer désormais son bilan. La France en premier ne laissera sans doute pas l’occasion de rappeler qu’elle vient d’arriver cinquième au classement mondial. Tandis que les Etats-Unis se préparent déjà à l’accueillir en 2028 avec comme ambition de faire encore mieux. Certains ont pu glaner quelques médailles, tandis que d’autres non.
Et nous alors ? Avec seulement sept représentants dans des disciplines les plus disputées, tels que la natation, le judo ou encore l’athlétisme, nous ne pouvons pas encore prétendre à faire face aux autres délégués des mastodontes chinois, anglais ou américains. Comme il fallait s’y attendre, il n’y avait pas de miracle. Le chemin reste encore long sur ce point. Il faut se rappeler que la sainte Lucienne, gagnante du 100 m, au nez et à la barbe des Américaines, a suivi son parcours au Jamaïque en l’absence de programme d’entraînement local avant d’obtenir une bourse à l’Université du Texas. Elle vient certes d’un petit pays mais elle a pu compter sur des infrastructures dignes de ce nom dans d’autres pays d’accueil.
En tout cas, cette grande parenthèse où il y a beaucoup à dire de la cérémonie d’ouverture à la clôture touche donc à sa fin, le temps de la guéguerre politique revient tout de suite au premier plan. Tandis que la France cherche encore son Premier ministre, les Américains s’apprêtent à tourner la page Biden, tandis que les Russes et les Ukrainiens continuent leur guerre. Sans oublier l’éternelle tension au Proche Orient. Et nous, justement, nous sommes en attente de la prochaine équipe gouvernementale qui poursuivra les chantiers du second quinquennat du régime.
Rakoto