Ça y est, les dés sont lancés. La majorité de la population est déjà plus moins au courant que les élections communales se dérouleront le 11 décembre. Certes, personne ne se soucie réellement des modalités électorales car le plus important est de savoir les potentiels candidats, particulièrement dans la capitale où tout se joue habituellement.
Alors que certains ont déjà dévoilé leur carte, d’autres se font encore désirer. Les politiciens se régalent à présent, comme à chaque élection. Calculs politiques, choix des candidats, manœuvres dilatoires et parfois petits sabotages : voilà ce qui intéresse les politiques en période électorale. Mais qu’en est-il de la population ? En réalité, celle-ci ne demande qu’une chose, que le prochain élu puisse répondre à ses attentes. Une ville propre, une organisation bien rodée, une vie paisible où chacun pourra profiter de sa petite liberté de là où il est.
Trêve de longues discussions. Le principal souci de la population actuellement est que les prochains maires et conseillers communaux puissent répondre à leurs besoins, entendre ce qu’ils disent et agir en circonstance. Même l’absence de gouvernement ne semble pas réellement les interpeller, à force d’en avoir ras-le-bol de cette politique où certains citoyens ne s’y retrouvent plus.
Mais le contexte reste inchangé. Les partis politiques, que ce soit de l’opposition ou du régime, partent déjà en précampagne même sans candidat officiel. Les petites querelles des partis s’intensifient et laissent perdurer le suspense. Au final, les électeurs restent spectateurs en attendant le sprint final, notamment le jour du vote où ils pourront finalement dire ce qu’ils pensent réellement. Du moins, s’ils vont voter…
T.N