Résilience au changement climatique: les employés du MDAT renforcent leurs capacités

Dans le projet de renforcement de la résilience des villes face au changement climatique, initié par le ministère de la Décentra­lisation et de l’aménagement du territoire (MDAT) et financé par l’Agence française de développement (AFD), les employés du MDAT continuent de renforcer leurs capacités, grâce à une série de formation.

Au mois de mai, 146 employés au niveau central ont suivi une formation sur la résilience des Villes face au changement climatique. Et depuis hier durant cinq jours à Antaninarenina, c’était au tour des 96 représentants du ministère de la Décen­tralisation et de l’aménagement du territoire (MDAT) des régions Vakinankaratra, Itasy, Bongolava et Anala­manga, d’en bénéficier, selon la précision fournie par la directrice générale de l’Aménagement du territoire, Miangaly Rabodolalao.

Divers aspects sont abordés plus en détail, à savoir la compréhension du changement climatique, les textes réglementaires associés, l’adaptation nécessaire, l’évaluation de la vulnérabilité et l’intégration de ces éléments dans la planification territoriale. L’objectif est de doter les agents du ministère, des collectivités urbaines et des communautés (fokontany, ONG, professionnels) des compétences nécessaires pour une implication et adaptation efficaces au changement climatique et la réduction des risques.

Miangaly Rabodolalao a aussi évoqué l’importance de ces formations pour permettre aux responsables lo­caux d’assister les communes et les régions dans l’élaboration des projets en tenant compte des impacts du changement climatique.

A titre d’exemple, la nécessité de concevoir des projets d’adduction d’eau dans des régions affectées par la sècheresse ou d’aménager des canaux d’irrigation adaptés aux crues dues aux fortes pluies. En parallèle à ces formations, le MDAT s’active à renforcer la résilience urbaine, avec des appels à projets déjà publiés dans les journaux d’annonces légales, comme l’a précisé Miangaly Rabodolalao.

Soutenu par l’Agence française de développement (AFD) à travers la convention CMG 1654 02 V, le projet bénéficie d’un financement de 1,5 million d’euros pour une durée de cinq ans et demi jusqu’en 2025.

F.M

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