Variole du singe: le retour des gestes barrières comme solution

L’OMS a déclaré l’épidémie de Mpox, Monkeypox, variole du singe ou variole simienne comme une urgence mondiale le 14 août. Elle ne cesse de faire des ravages en République démocratique du Congo (RDC) et dans les pays voisins. Vu que les contacts humains transmettent ce virus qui menace tous les pays du monde, y compris Madagascar, le Dr Manitra Rakotoarivony demande à tout un chacun, et particulièrement aux personnes vulnérables, d’adopter à nouveau les gestes barrières et de rejoindre immédiatement les centres de santé les plus proches en cas de signes inquiétants.

Le Dr Manitra Rakotoa­rivony a partagé, hier sur les réseaux sociaux, son inquiétude face à la propagation de la variole du singe à travers le monde. « Ce virus se transmet d’homme à homme. Les personnes vulnérables ont plus de risque de mourir de cette maladie, elles sont donc invitées à adopter les gestes barrières pour éviter de la contracter », a-t-il indiqué.
Il est alors nécessaire d’éviter tout type de contact interpersonnel, comme le face-à-face, le bouche-à-bouche et les rapports sexuels avec des personnes présentant des signes de la maladie. A cela s’ajoutent les gestes barrières, notamment le port de masque, le lavage fréquent des mains et l’utilisation de gel désinfectant. Ceux qui ont des symptômes comme la fièvre et l’éruption cutanée sur le corps sont invités à rejoindre immédiatement les centres de santé les plus proches, car il pourrait s’agir du Mpox.
Pour le moment, cette maladie épargne Mada­gas­car, mais comme dit le proverbe, il vaut mieux prévenir que guérir, sachant que maintenant, il y a le sous-type « clade 1b », plus contagieux et plus mortel que le «clade 2», la souche de l’épidémie de 2022-2023. Pour rappel, le centre africain de contrôle et de prévention des maladies a déclaré, le 13 août, que l’épidémie constituait une urgence de santé publique relevant de la sécurité continentale.

Quatre pays hors d’Afrique contaminés
Ce virus est plus contagieux qu’on ne le pense. En plus de la RDC où il a été détecté pour la première fois chez l’homme en 1970, d’autres pays sont également sur le qui-vive actuellement. Le bilan des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) en date du 20 août, a fait état de plus de 1.000 nouvelles infections recensées en une semaine en RDC qui a connu plus de 18.000 cas et près de 500 décès depuis le début de l’année.
« Au Burundi, les nouveaux cas ont plus que doublé en une semaine pour atteindre 572 infections, tandis que la République centrafricaine enregistre 57 nouveaux malades pour un total de 263 cas », a rapporté RFI mardi.
Par ailleurs, après la Suède, le Pakistan et les Philippines, c’est au tour de la Thaïlande de faire état d’un cas de Mpox sur son territoire hier. En ce qui concerne particulièrement le premier patient aux Philippines, les premiers éléments du ministère philippin de la Santé indiquent qu’il s’agirait d’un homme de 33 ans qui n’a pas voyagé en dehors du pays.

Recueillis par LR

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