Des hommes et femmes de terrain

Aller droit au cœur du problème. C’est le mot d’ordre lancé par le président Andry Rajoelina aux ministres qui composent le nouveau gouvernement du Premier ministre Christian Ntsay. Le chef de l’Etat leur a donné comme consigne de multiplier les descentes sur terrain, afin de mieux connaître la réalité dans laquelle la population vit. L’objectif est d’élaborer des stratégies pour venir à bout des problèmes rencontrés par les Malgaches.
« Nous devons descendre sur le terrain dès qu’il y a un problème au lieu de rester dans nos bureaux. La population attend beaucoup de vous », a déclaré Andry Rajoelina.
En guise d’exemple, le chef de l’Etat a évoqué le problème lié à l’addiction d’eau potable dans certaines localités du pays. C’est le cas notamment dans le district de Besalampy qui ne dispose même pas d’infrastructure permettant de fournir
de l’eau potable aux habitants. Un des dossiers urgents qui attendent les ministres nouvellement nommés et nécessitant des descentes sur terrain, à l’exemple également des coupures de courant.
Corruption
Par ailleurs, le locataire d’Iavoloha a également insisté sur la bonne gouvernance. Il a prévenu les ministres qui pourraient être tentés de trahir la confiance de la population et mettre en avant leur intérêt personnel. D’après Andry Rajoelina, il ne tolèrera pas la corruption sous toutes ses formes. D’ailleurs, comme leurs prédécesseurs, les ministres nouvellement nommés ont prêté serment et signé une lettre d’engagement, lors du premier Conseil des ministres, hier.
Outre le défi à court terme, le Président de la République a fixé un défi à long terme pour les nouveaux membres du gouvernement. Celui de réduire le taux de pauvreté et d’améliorer le niveau de vie de la population.
«Nous n’avons pas seulement cherché des personnes à nommer au poste de ministre, mais aussi et surtout des personnes capables de changer l’histoire du pays. L’atteinte de cet objectif nécessite des efforts permanents de la part de chacun de vous», a souligné Andry Rajoelina.

Tsilaviny Randriamanga

Partager sur: