La ministre de l’Education nationale (Men), Marie Michèle Sahondrarimalala, a rappelé sur le site du Men la gratuité des frais d’inscription et de réinscription auprès des établissements scolaires publics lors de la prochaine rentrée scolaire.
Elle a noté toutefois que comme certaines écoles ont des charges fixes, comme les salaires des maîtres Fram non subventionnés et le gardiennage, les parents d’élèves devront s’acquitter d’une certaine cotisation annuelle dont le montant est communément validé par le directeur d’établissement et les parents d’élève réunis à travers le « Feffi » ou « Farimbon’ezaka ho an’ny fahombiazan’ny fanabeazana eny ifotony », le comité de gestion et éducative des écoles publiques.
La participation constitue ainsi une contribution parentale au cas où le Feffi validerait des investissements à entreprendre au sein de l’école. Il convient de noter cependant que certains Feffi » arrivent à réaliser des activités génératrices de revenus pour couvrir les charges fixes, alors que d’autres trouvent des partenaires qui s’en acquittent partiellement ou en totalité.
Dans la foulée, la ministre a également annoncé qu’en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, on procédera au recensement des enfants issus des familles très vulnérables qui devraient être scolarisés ou ne pourraient pas poursuivre leurs études pour des raisons pécuniaires afin de les inscrire dans les plus proches EPP, CEG et lycées. Ainsi, chaque chef Fokontany élabore et valide la liste des bénéficiaires dans sa circonscription. Ces derniers seront également exemptés de la contribution parentale, en plus des droits d’inscription à zéro ariary.
Droits en hausse auprès des écoles privées
Presque tous les établissements scolaires privés, même les confessionnels, ont révisé à la hausse le montant des droits d’inscription lors de la prochaine rentrée scolaire, variant de 20% à 30%. « De 70.000 ariary l’année passée, ces droits deviennent 90.000 ariary actuellement », a déploré une mère de famille qui venait de s’acquitter des droits d’inscription de ses trois enfants d’une école confessionnelle de l’Atsimondrano.
« De 60.000 ariary auparavant, le droit d’inscription a été révisé à 100.000 ariary cette année », a affirmé de son côté une autre mère de famille avec deux enfants à sa charge inscrits au sein d’une école privée. A noter qu’il faut compter en plus de ce droit les frais généraux, dont le montant varie de 30.000 ariary à 50.000 ariary par élève. Si l’on devrait s’acquitter en même temps du premier mois du frais de scolarité ou écolage, il faut préparer au bas mot entre 160.000 et 200.000 ariary par élève.
Sera R.