Festival Alefa Parkour: une légende du Parkour dans nos murs

La capitale malgache est en effervescence. L’association Traceur Gasy a donné hier le coup d’envoi de la troisième édition du Festival Alefa Parkour à la Cité des Cultures à Antaninarenina. Cet événement se déroule du 29 août au 7 septembre sur plusieurs sites.
Le festival, qui a rapidement gagné en popularité depuis la première édition, est devenu un rendez-vous incontournable pour les amateurs et professionnels de parkour. Le point culminant du festival sera le championnat national de parkour, prévu au Parvis Analakely le week-end prochain. Quarante-cinq traceurs, hommes, femmes et enfants, vont s’affronter dans deux catégories principales : Speedrun et Freestyle. Ces compétiteurs ne visent pas seulement les six titres en jeu, ils briguent également une participation au Championnat du monde de parkour qui aura lieu au Japon en novembre.
Sous la présidence de Faliniaina Antonio, Traceur Gasy apporte cette année des améliorations significatives dans la conception des obstacles, rendant les défis plus exigeants et élevant ainsi le niveau. Ces changements ont été possibles grâce au soutien indéfectible des partenaires du festival.
La présence à Madagascar de Charles Perrière, légende vivante et président de la Commission parkour de la Fédération internationale de gymnastique (FIG) est un moment historique pour le pays. Faliniaina Antonio souligne qu’il a fallu des mois pour préparer cet évènement inspiré d’une précédente intervention en Ouganda. C’est une occasion unique pour Madagascar de bénéficier de son expertise et de promouvoir le développement du parkour à un niveau international.
En parallèle, le festival s’engage dans des activités de sensibilisation et de formation. Aujourd’hui, une centaine de jeunes issus d’ONG locales ont l’opportunité de s’initier au parkour lors d’une séance organisée par Traceur Gasy Jam au Gymnase Ankoay Ankorondrano. De plus, la présence de Charles Perrière ajoute une dimension internationale à l’événement. Il partagera son expérience avec les adeptes de la discipline au jardin d’Andohalo.

Naisa