Gaby Saranouffi plus engagée que jamais avec « As We Rise/#Me » à guichets fermés, demain au Centre des arts de Sibikwa de Benoni (Afrique du Sud).
«As We Rise/#Me », est un spectacle de danse dirigé et chorégraphié par la danseuse contemporaine malgache Gaby Saranouffi, et interprétée par six danseuses issues du Lucky Dance Theatre Ensemble. A quatre jours de la première représentation, l’artiste a annoncé que les billets sont épuisés.
Avec une chorégraphie puissante et un récit émouvant, cette pièce inclusive explore les thèmes de la solidarité et de l’autonomisation, tout en mettant en lumière le vécu des personnes vulnérables et marginalisées dans la société contemporaine, pour ne citer que les femmes et les personnes en situation de handicap.
« Nous souhaitons dénoncer les diverses formes de violence systémique et personnelle auxquelles ces groupes sont confrontés, célébrer leur courage et leur résilience, et explorer le rôle des structures de soutien nécessaire pour façonner et exprimer librement leurs identités et vivre sans crainte. À travers une série de spectacles de danse et d’ateliers, ce programme créera un espace de dialogue, de réflexion et de plaidoyer », confie-t-on.
Il s’agit d’une nouvelle exploration artistique pour Gaby Saranouffi, dont l’engagement en faveur de la diversité, n’a d’égal que sa passion pour la danse contemporaine.
Tout à la fois danseuse, chorégraphe, enseignante, fondatrice et directrice artistique du Festival international de danse I’trôtra, Gaby Saranouffi vit et travaille entre l’Afrique du Sud, son pays de cœur et Madagascar son pays natal. Qualifiée comme étant l’une des femmes artistes pionnières ayant marqué l’histoire de la danse à Madagascar, elle a été élue « Artiste de l’année 2007 » et décorée Chevalier de l’ordre des arts et des lettres et de la culture par le ministère de la culture en 2012.
Au mois de juillet 2020, Gaby Saranouffi a décroché le « Standard Bank Award Ovation Award » en Afrique du Sud avec la pièce « Corps/ Body », co-chorégraphiée avec Moeketsi Koena.
Joachin Michaël