Dix jours après la tragique mésaventure de Frédéric Marimoutou, à Toamasina sa dépouille mortelle a été rapatriée hier à Bras-Panon, La Réunion, son pays d’origine.
Sa femme et ses proches lui ont préparé une veillée, vers 18h à la maison funéraire de Bras-Panon. Selon les informations recueillies, ses funérailles s’enchaîneront par la bénédiction qui se tiendra ce jour
à l’église de Bras-Panon à 15h30.
La disparition tragique de ce père de famille de 61 ans est vécue comme un couteau qui a transpercé le cœur pour les proches, en particulier pour sa femme qui était à La Réunion au moment des événements le 19 août, c’est-à-dire au lendemain de la découverte du cadavre de Frédéric Marimoutou. La veuve a été contactée par la police de Toamasina au sujet de la mort tragique de son mari. On lui avait fait part des photos de son mari égorgé, retrouvé au bord de la route menant vers l’hôpital de Morafeno.
Actuellement, l’enquête menée par la police judiciaire de Toamasina a abouti à
l’interpellation de deux suspects, s’agissant d’une jeune femme de 18 ans à son domicile à Morafeno arrêtée par la police le week-end passé, ainsi qu’un jeune homme de 22 ans arrêté mardi dernier. Les raisons ayant poussé les limiers à suspecter les deux n’ont pas été précisées.
Frédéric Marimoutou vivait dans la Grande île depuis 9 ans. Il était le directeur d’une société d’exportation de fruits et légumes à Toamasina. Cette année, il devait prendre sa retraite et avait l’intention de revenir s’installer définitivement à La Réunion en octobre.
Selon sa femme, le couple avait déjà vendu leur maison où il résidait à Toamasina. Elle avait quitté Madagascar en février dernier pour préparer leur retour à La Réunion. Son mari devait encore rester pour diverses formalités liées à la passation et celle de l’adoption de son enfant. Malheureusement, l’insécurité à Toamasina a fait de lui son énième victime.
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