Deux présumés malfaiteurs sont tombés sous les balles d’une équipe de la gendarmerie de Iabohazo, dimanche dans la soirée. Les suspects seraient les auteurs du vol de 18 zébus suivi du meurtre de deux villageois, survenu le 22 août dans le village de Tsanofoha, commune d’Iabohazo, Farafangana.
D’après les informations qui nous sont parvenues, le duo avait été capturé samedi. Soumis au feu roulant de questions, ils ont reconnu leur implication dans l’attaque et ont même accepté d’aider les gendarmes à retrouver leurs acolytes.
Dimanche soir, ils ont conduit les gendarmes à l’endroit où les autres membres de la bande se terraient, à l’ouest de Marompanahy. Toutefois quand le groupe était tout près de la localité, des individus armés sont apparus brusquement des bosquets tout en tirant des coups de feu. Des accrochages ont éclaté car les forces de l’ordre ont riposté. Les deux bandits arrêtés en ont profité, pour s’échapper mais les gendarmes les ont empêchés.
«Ils pensaient que suite aux coups de feu de leurs acolytes, les gendarmes allaient battre en retrait. Au contraire, les gendarmes se sont mis à leur poursuite en leur ordonnant de s’arrêter mais sans résultat. A la fin, l’usage des armes était nécessaire pour les stopper. Ils ont été abattus», indique-t-on.
Violent attaque…
La nuit du 22 juillet, ils étaient une quinzaine de dahalo armés jusqu’aux dents à avoir pris d’assaut Tsanofoha. La bande avait totalement instauré la terreur sur place puisqu’à part le fait de tirer des coups de feu sans répit accompagnés de cris et de bruits de sifflets pour intimider les riverains, ils ont ôté la vie à deux villageois en leur tirant dessus. Ils se sont par la suite emparés d’un troupeau de 18 têtes de zébus.
La gendarmerie locale s’était dépêchée sur place pour porter secours aux victimes. Au cours des investigations, les gendarmes ont neutralisé deux des fuyards mais ils ont laissé filer les autres.
L’on sait que les deux bandits tué récemment répondent au nom de Maro et Mbazy, des dahalo activement recherchés depuis longtemps dans la circonscription pour plusieurs méfaits.
ATs.